Dans le cadre de méthodes quantitatives, il s’agit de décrire et de synthétiser aussi précisément que possible les comportements ou les mutations, sous forme d’hypothèses portant sur des résultats chiffrés.
Nombre d’unités d’analyse: | Important |
Hypothèses: | Représentation claire de corrélations judicieuses |
Point de départ: | Vérification des représentations |
Focalisation: | Savoir des chercheurs au centre de la démarche |
Intention: | Evaluation d’une théorie |
Pertinence
Vu la forme de sondage et d’observation qui leur est propre, les méthodes quantitatives sont indiquées pour l’analyse d’échantillons de taille importante et l’application de procédés d’évaluation statistiques en vue de la mesure objective et de la quantification d’états de fait concrets. Elles sont idéales si l’on veut comparer des données objectives à travers le temps, pour cerner les évolutions en cours. Les méthodes de recensement de données quantitatives permettent d’analyser une grande masse d’informations via des procédés prédéfinis. Les informations qu’elles délivrent peuvent être analysées et comparées à l’aide de procédés statistiques.
Recensement
Les données quantitatives sont recensées via les procédés suivants:
- Observations structurées, mesures, décomptes
- Analyse de données secondaires (statistiques, données traitées)
- Différentes formes de sondages et enquêtes expérimentales
Taille de l’échantillon
La taille de l’échantillon à retenir dépend du degré de précision des résultats qui découleront de l’enquête. Le plus simple est de pouvoir interroger l’ensemble des unités d’analyse. On parle alors d’un recensement intégral. Dans le cas d’un recensement intégral, des tests statistiques concernant la signification des écarts ne sont pas nécessaires, puisque les données ne reposent pas sur une enquête par échantillonnage et ne doivent donc pas, ensuite, être extrapolées sur l’ensemble. Le tableau suivant montre que pour les unités d’analyse ne dépassant pas les 300 cas, le mieux est de procéder à un recensement intégral. Il montre aussi qu’à partir de 300 unités interrogées, des hypothèses relativement fiables peuvent être formulées au sujet de la totalité.
N = | n = | n = |
Taille de la population | Taille minimale de l’échantillon pour un ratio d’erreur de +/-3 points de base | Taille minimale de l’échantillon pour un ratio d’erreur de +/-5 points de base |
100 | 92 | 80 |
200 | 169 | 132 |
300 | 234 | 169 |
400 | 291 | 196 |
500 | 341 | 217 |
1000 | 516 | 278 |
5000 | 880 | 357 |
10 000 | 964 | 370 |
100 000 | 1056 | 383 |
1 000 000 | 1066 | 384 |
Exploitation
Dans le cadre de recensements quantitatifs, l’exploitation a lieu au moyen de divers procédés statistiques et chiffres-clés, correspondant à la fréquence, la part proportionnelle ou les valeurs médianes, ainsi que de procédés statistiques plus complexes.
Avantages | Inconvénients |
Résultats quantifiables avec exactitude | Aucune souplesse pendant l’analyse, à cause de la standardisation du contexte d’analyse. Les questions sont déjà fixées à l’avance, aucun approfondissement n’est possible au niveau individuel des sondés. |
Investigation des corrélations statistiques possible | On ne recherche pas les causes d’une remarque ou d’un sentiment comme l’insatisfaction p. ex., l’emploi de questions ouvertes est donc recommandé pour pallier à cette carence. |
Possibilité d’analyser un échantillon de taille importante et d’en tirer des résultats représentatifs | On n’obtient pas de proposition d’amélioration. Cet inconvénient peut cependant être atténué par l’intégration de questions ouvertes. |
Validation solide envers l’extérieur grâce à la taille importante de l’échantillon | |
Résultats à caractère hautement objectif et comparable |